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jeudi 28 mai 2015

Le paysage





                   Le paysage. Approches, types, définitions 


          « La nature n’est pas un paysage statique sur une toile tendue. C’est un visage vivant marqué par toutes nos sensations, nos larmes et nos cris, et qui nous tire une galaxie de langues ». (John Cowper Powys)
            Conformément au dictionnaire Larousse, un paysage est une « étendue spatiale, naturelle ou transformée par l’homme, qui présente une certaine identité visuelle ou fonctionnelle; une vue d’ensemble que l’on a d’un point donnée; un aspect d’ensemble que présente une situation ».

            L’étymologie du mot paysage date depuis 1573 comme « étendue de pays que l’œil peut embrasser dans son ensemble » (Garnier, Hippolyte).
            Le paysage peut être trouvé dans la littérature de spécialité comme synonyme de: vue, peinture, site, tableau, point de vue, panorama, figure, scène, perspective, horizon, dessin, bergerie, situation, décor, coup d-œil, carte, campagne.


            La notion de paysage peut varier en fonction du type d’activité faite:


·                Psychophysiologie: le paysage est le résultat de la perception visuelle, comme première forme d’organisation symbolique. La vue organise et interprète le flux de données sensibles de manière à faire de lui un message. Cette sémantisation fond la structure d’horizon de la perception visuelle.  Le paysage comme vision d’ensemble est aussi une mise en relation, chaque objet étant perçu et interprété en fonction de son contexte, de son horizon. L’œil n’est pas le seul en cause dans la perception de l’espace et des paysages. C’est le corps tout entier qui y est impliqué. Piaget et Inhelder ont bien montré par exemple que les représentations spatiales évoluaient en fonction des diverses conquêtes sensori-motrices de l’environnent.
·                Histoire: dans l’histoire de notre civilisation, la promotion du paysage a souvent accompagné celle de l’individu. Les premières représentations picturales du paysage, l’apparition du mot dans les langues européennes, datent du XVIème siècle. C’est le Romantisme qui, avec sa théorie du paysage comme  état de l’âme  mettra l’accent sur l’aspect subjectif, partial, egocentrique de notre expérience de l’espace.
·                Phénoménologie: ce domaine montre que la solidarité entre paysage perçu et sujet percevant joue a double sens: en tant qu’horizon, le paysage se confond avec le champ visuel du regardant, mais en retour, toute conséquence étant conscience, le sujet se confond avec son horizon et se définit comme être-au-monde.
·                Géographie: ici il s’agit d’une tentative de réhabilitation du point de vue. L’espace de la carte n’est construit à partir d’aucun point de vue privilégié. Il ignore la perspective horizontale, si bien que tous les objets s’y trouvent reproduits à la même échelle. Il est vu du dehors et d’en haut, si bien qu’il est réduit à deux dimensions. Seuls des signes conventionnels permettent de superposer à cette image essentiellement bidimensionnelle une évaluation de la hauteur (courbes de niveau par exemple) et une évocation de la profondeur. L’espace du paysage, organisé à partir d’un point de vue unique et selon une perspective horizontale, s’oppose en tous points a celui de la carte. Il « se caractérise par un glissement d’échelles depuis la grande échelle au premier plan jusqu'à des échelles de plus en plus petites vers l’horizon » (Y Lacoste, A quoi sert le paysage, 1977), ce qui crée précisément sa dimension de profondeur. Il comporte une verticalité. Ces deux dimensions déterminent une autre caractéristique distinctive du paysage: son aspect partiel.
·                Art: pour l’artiste, le paysage est un objet, qui selon sa créativité, revêtira son style personnel dans les formes et les couleurs. L’œuvre reste le paysage-témoin de son temps, sa représentation est abstraite.
·                Littérature: pour l’écrivain, le paysage est un objet qui exprime les pensées, l’expression de sa culture et bien sur, l’émotion.
Pour conclure, la notion de paysage varie selon la sensibilité de chaque individu.


Un paysage peut être de plusieurs types: naturel,  agricole, rural, urbain, industriel etc.
Concernant le paysage urbain historique, le patrimoine urbain revêt une importance cruciale pour nos villes, aujourd’hui et demain. La recommandation concernant le paysage a été adoptée le 10 novembre 2011 par la Conférence générale de l’UNESCO.
L’approche centrée sur le paysage urbain historique dépasse la conservation de l’environnement physique, pour appréhender l’ensemble de l’environnement humain dans ses éléments matériels et immatériels.
Parmi les principaux paysages urbains du monde, on mentionne: le paysage du  changement climatique, le paysage d’exploitation commerciale, le paysage du tourisme de masse etc.
Le paysage urbain historique résulte de la stratification et de l’imbrication des valeurs culturelles et naturelles à travers le temps. Dépassant la notion de « centre historique », il inclut le plus large contexte urbain ainsi que son environnement géographique: pratiques culturelles, infrastructures, environnement bâti, diversité et identité.


Voici les actes de l’approche centrée sur le paysage urbain historique, d’après le guide Une nouvelle vie pour les villes anciennes:
1.              Entreprendre une évaluation exhaustive des ressources naturelles, culturelles et humaines de la ville.
2.              Définir les objectifs et les actions de conservation en pratiquant une planification participative et en consultant les parties prenantes.
3.              Evaluer la vulnérabilité du patrimoine urbain face aux pressions socio-économiques et aux impacts du changement climatique.
4.              Intégrer les valeurs du patrimoine urbain et leur état de vulnérabilité dans une démarche plus large d’urbanisme.
5.              Hiérarchiser les politiques et les actions de conservation et de développement, incluant une gestion avisée.
6.              Créer des partenariats et coopérations et des cadres de gestion locale appropries.
7.              Elaborer des mécanismes pour la coordination des diverses activités menées par les différents acteurs.


Le paysage dans le sens général, a été aussi analysé, au cours de temps, du point de vue de la problématique. Ainsi, ci-dessous sont listées les problématiques générales du paysage:
·         Evolution du paysage: humanisation, artificialisation genèse, fonctionnement et évolution
·         Méthodes de description, d’analyse de l’image photographique 
·         Formulation d’hypothèses explicatives sur les différents éléments du paysage
·         Approches systémiques: les différents types de contraintes, d’influences, de compétitions pour l’occupation de l’espace d’une part, leurs effets paysagers d’autre part
·         Sensibilité et description du réel au sensible
·         L’homme dans son milieu: évolution des perceptions, repères identitaires
·         Littérature comparée, analyse du discours
·         Travail sur l’imaginaire, les représentations mentales; confrontation entre représentations et observations; symboliques des paysages
·         L’étude des paysages recoupe des problématiques diverses liées aux questions suivantes: environnement, aménagement du territoire, urbanisme, gestion du risque, gestion du patrimoine etc.


Les citations ci-dessous des divers auteurs sur le terme de paysage (tout type et tout point de vue) vont tenir la place des conclusions:

« La ville a l'air d'un campement militaire placé là pour un jour, et que le lendemain fera disparaître. Heureusement la beauté de la montagne environnante corrige l'impression d'ennui que produirait la vue des monotones constructions de Livadzi et de Petroseny. » (Elisée Reclus, Voyage aux régions minières de la Transylvanie occidentale, Le Tour du Monde, Nouveau Journal des Voyages, 1874)
« Il existe deux grandes catégories de paysages, les paysages ruraux ou " naturels" et les paysages urbains. » (François Taillefer, La science du paysage in La pensée géographique française contemporaine)
«  De même que le disque est une surface plane contenant en puissance une symphonie, le paysage lui est un tableau contenant en puissance la compression imaginaire de siècles de bouleversements. » (Sylvain Tesson, " Petit traité sur l'immensité du monde",  Ed. des Equateurs, 2005)
«  Le paysage ne se réduit pas aux données visuelles du monde qui nous entoure. Il est toujours spécifié de quelque manière par la subjectivité de l'observateur ; subjectivité qui est davantage qu'un point de vue optique. L'étude paysagère est donc autre chose qu'une morphologie de l'environnement. Inversement, le pays n'est pas que « le miroir de l'âme ». Il se rapporte à des objets concrets, lesquels existent réellement autour de nous. Ce n'est ni un rêve ni une hallucination ; car si ce qu'il représente ou évoque peut être imaginaire, il existe toujours un support objectif. L'étude paysagère est donc autre chose qu'une psychologie du regard …» (Augustin Berque, Cinq propositions pour une théorie du paysage, 1994).
« ...Le paysage est donc une apparence et une représentation : un arrangement d'objets visibles perçu par un sujet à travers ses propres filtres, ses propres humeurs, ses propres fins..."
(Roger Brunet,  Les Mots de la géographie, dictionnaire critique, Reclus, 1992).


«  Les paysages et les jardins naissent dans l'esprit des hommes : c'est de cette source qu'ils peuvent renaître. » (Pierre Donadieu et Élisabeth de Boissieu, Des mots de paysage et de jardins, Actes Sud).
« Un paysage quelconque est un état de l'âme » (Henri-Frédéric Amiel, 1852, Journal Intime).
«  Il vient toujours un moment où l'on a trop vu un paysage, de même qu'il faut longtemps avant qu'on l'ait assez vu. » (Albert Camus,  Noces).
« Poètes, peintres, voyageurs enthousiastes, hâtez-vous de réjouir vos yeux, bientôt il ne sera plus temps. La vapeur et l’industrie vous suivent, vous touchent, vous dévorent, vous dépassent: l’industrie qui dessèche les marais, qui laboure les prairies ; la vapeur qui culbute les moulins à vent, qui coupe les montagnes, les rivières et les sentiers des rêveurs, qui plante à tout bout de champ des cheminées gigantesques dont la fumée nous gâte le peu de beau ciel que nous laisse l’orage. » (Arsène Houssaye,  De la poésie, de la vapeur et du paysage, 1842).


Bibliographie

1.      Voyage aux régions minières de la Transylvanie occidentale, Le Tour du Monde, Nouveau Journal des Voyages, Elisée Reclus, 1874
2.      La science du paysage in La pensée géographique française contemporaine, François Taillefer
3.      Petit traité sur l'immensité du monde,  Sylvain Tesson, Ed. des Equateurs, 2005
4.      Cinq propositions pour une théorie du paysage, Augustin Berque, 1994
5.      Les Mots de la géographie, dictionnaire critique, Roger Brunet, Reclus, 1992
6.      Des mots de paysage et de jardins, Pierre Donadieu et Élisabeth de Boissieu
7.      Journal Intime, Henri-Frédéric Amiel, 1852
8.      Noces, Albert Camus
9.      De la poésie, de la vapeur et du paysage, Arsène Houssaye, 1842
10.  http://geoconfluences.ens-lyon.fr/ - Ressources de géographie pour les enseignants, consulté le 9 Mai 2015
 

mardi 21 mai 2013

Vallée de la Loire





Le relief de la Vallée de la Loire

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Le potentiel touristique biogéographique

Dans la zone de la Valée de la Loire il y a une grande variété des biotopes du fleuve, comme par exemple les berges et bancs sableux, les ilots de gravier recouverts de végétation, les terrasses du lit majeur, les forets accueillant des nombreux habitats naturels.
La flore : dans la réserve naturelle nationale de Saint Mesmin, il y a environ 560 espèces de plantes supérieures, dont 3 protégées au niveau national (pulicaire vulgaire, gagée des près, tulipe sauvage) et 5 au niveau régional (limoselle aquatique, pigamon jaune, corydale a bulbe plein, laiche de Loire, scille d’automne). Ici se trouve aussi 37 espèces de bryophytes et 325 espèces de champignons.
Dans les zones a faible courant proches des rives, se peut observer des plantes flottantes comme les potamots ou des jussiées, espèces de plantes exotiques.
Dans les zones d’eaux stagnantes, on retrouve le même type de végétation que dans les étangs, notamment les lentilles d’eau.
Sur les terrasses alluviales plus élevées se développe une végétation très variée qui dépend de la nature des alluvions. On peut trouver une végétation rare formée des petites plantes grasses, de graminées pionnières ou, sur des sols les plus riches, des prairies dominées par des graminées comme la folle avoine ou le pâturin des près.
Si elles ne sont pas empêchées de se développer, voila les arbres qui vont s’installer : saules arbustifs dans les zones les plus basses et grands saules dans les zones plus élevées, puis le foret de frênes, de chênes et d’ormes.



La répartition de la végétation de la Vallée de la Loire
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La faune : la Loire est un corridor migratoire pour des très nombreux animaux. En premier lieu, les poissons : le Saumon, la Grande alose ou la Lamproie marine remontent son cours pour atteindre les frayères et s’y reproduire. Des multiples oiseaux suivent également ce fleuve au long du cours pour migrer, mais aussi pour y élire domicile. La ou les arbres résistent aux crues, le Héron cendré ou l’Aigrette gazette établissent leurs héronnières. Les petits échassiers aux grandes pattes, divers canards, mais le Balbuzard pêcheur font des longues haltes sur cette autoroute du ciel, ce qui permet de les observer facilement.
Dans la réserve naturelle nationale de Saint Mesmin, il y a environ 300 espèces de vertébrés et 535 espèces d’invertébrés. Parmi les vertébrés, on nomme les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux, les hivernants, les mammifères (le castor d’Europe).
Les mammifères semi-aquatiques sont aussi présents sur la Loire. Il y a des espèces qui ont été introduites par l’homme, comme le ragondin ou le rat musqué. Parmi les espèces autochtones on trouve le castor et la loutre d’Europe, étant très rares, vulnérables et protégés par la loi.


Le castor d'Europe
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lundi 20 mai 2013

Cycle de l'azote dans la nature




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L’essentiel sur l’azote
• Un des éléments chimiques les plus répandus dans notre environnement, notamment dans le monde vivant, dans notre corps, dans l’eau, dans nos aliments.
• Combiné à lui-même, il donne le diazote, l’azote gazeux de notre atmosphère.
• Combiné à d’autres éléments, il donne différents oxydes d’azote, les nitrates, l’ammoniac, les acides aminés, et donc des protéines (azote organique).
• L’azote est à la base de l’un des grands cycles géochimiques de la planète : il passe alors, sous différents états chimiques, du monde vivant au monde organique et au monde minéral, et inversement.
• Les éclairs, le volcanisme, les combustions changent l’état chimique de l’azote dans l’atmosphère.
• Les animaux s’en nourrissent sous forme organique (acides aminés, protéines).
• Les plantes s’en nourrissent sous forme principalement minérale (nitrates).
• Certains microorganismes s’en nourrissent sous forme de diazote gazeux.

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L’azote donne la couleur vert foncé aux feuilles.

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Le sol et les océans libèrent de l’azote dans l’atmosphère sous forme de protoxyde d’azote (N2O), encore appelé gaz hilarant. Ce composé est un puissant gaz à effet de serre (GES), qui contribue à accentuer le changement climatique. C’est le quatrième plus important GES après la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone et le méthane. En France, les engrais (y compris les fumiers et lisiers) contribueraient pour les trois quarts aux émissions de protoxyde d’azote.

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http://www.youtube.com/watch?v=lXsAP3G1a5Y

Cycle du carbone dans la nature




_______________________________________________________________________________ Le carbone et ses composants sont amplement présents dans la nature.
Le carbone est estimé composer 0.032% de la croûte terrestre.
Le carbone libre est trouvé dans de grands réservoirs comme la houille, forme amorphe de l'élément avec d'autres composés complexes comme carbone-hydrogène-azote.
Le carbone cristallin pur est trouvé sous forme de graphite et de diamant. De grandes quantités de carbone sont trouvées sous forme de composés.
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Carbone noir
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Le carbone est présent dans l'atmosphère en tant que dioxyde de carbone (0.03% en volume).
Plusieurs minerais, comme la pierre à chaux, la dolomite, le gypse et le marbre, contiennent des carbonates.
Tous les plantes et animaux vivants sont constitués par les composés organiques complexes où le carbone est combiné avec de l'hydrogène, l'oxygène, l'azote et d'autres éléments. Les restes des plantes vivantes et des animaux forment des dépôts: du pétrole, de l'asphalte et du bitume.
Les gisements de gaz naturel contiennent des composés constitués par le carbone et l'hydrogène
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http://www.youtube.com/watch?v=i44Jp2YdpuQ

Cycle de l'oxygène dans la nature



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!!! On a commencé à respirer sur Terre il y a 2,48 milliards d’années
Les premières formes de vie ayant respiré l’oxygène de l’atmosphère sur les continents l’auraient fait il y a 2,48 milliards d’années si l’on en croit des géochimistes. Ces bactéries aérobies seraient donc apparues 100 millions d’années plus tôt qu’on ne le pensait.
Source : http://www.futura-sciences.com/
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Comme marqueur isotopique stable, il a été utilisé pour mesurer le flux unidirectionnel d'oxygène absorbé, pendant la photosynthèse, par le phénomène de Photorespiration.
Il a été montré que, avant l'augmentation de CO2 de l'ère industrielle, la moitié de l'oxygène émis par les feuilles était réabsorbée. Cela réduisait le rendement de la photosynthèse de moitié.(Gerbaud et André)
Chaque être d'humain a besoin d'oxygène pour respirer, mais comme dans beaucoup de cas trop n'est pas bon.
Si l'homme est exposé pendant longtemps à de grandes quantités d'oxygène, des dommages aux poumons peuvent se produire.
La respiration de l'oxygène 50-100% à pression normale par périodes prolongées endommage le poumon. Les personnes qui travaillent avec des expositions fréquentes ou potentiellement élevées d'oxygène pur, doivent faire des essais pour mettre en évidence le bon fonctionnement des poumons avant de commencer leur emploi et surveiller ensuite.
L'oxygène est habituellement stocké sous des températures très basses et donc on devrait porter les vêtements spéciaux pour empêcher la congélation des tissus de corps.
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http://www.youtube.com/watch?v=gII5Y8tamHo

mardi 9 avril 2013

Cycle de l'eau dans la nature




_______________________________________________________________________________ Liquide incolore, inodore, sans saveur, transparent sous faible épaisseur mais prenant une couleur vert bleu sous grande épaisseur, l’eau est une combinaison d’hydrogène et d’oxygène (H2O) et présente des particularités physiques : elle est plus dense que la glace (les icebergs flottent et le gel fait éclater les pierres humides, « il gèle à pierre fendre »).
L’eau est le milieu de vie de nombreuses espèces animales et végétales. Elle constitue l’élément principal de toutes les cellules en état de vie active. L’eau est sur la Terre l’élément le plus répandu. Sa plus grande partie est salée ou contenue dans les calottes glaciaires. L’eau douce utilisable (2,3 % du total environ) se trouve dans les lacs et les marais, l’atmosphère et dans les cours d’eau. Les précipitations annuelles dépassent 500 000 km3, dont 20% environ sur les continents.
L’eau, dont la consommation ne cesse de croître, est sous la menace de nombreuses sources de pollution : les engrais (nitrates et phosphates notamment) épandus sur les sols se retrouvent dans les nappes phréatiques et sont parfois drainés en surface, polluant les cours d’eau qui se déversent dans les lacs et les mers. À ces engrais s’ajoutent les pesticides, les rejets industriels et les hydrocarbures. Ces phénomènes de pollution induisent fréquemment des déséquilibres écologiques, qui, à terme, provoquent une raréfaction de l’oxygène aquatique, entraînant la mort des espèces vivantes aquatiques.
Source: Encyclopédie Larousse
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Par « cycle de l'eau » on entend l'incessante mobilité des ressources en eau et l'interdépendance des aquifères, dans lesquels l'eau est soumise en permanence à des modifications de sa composition.




Pour voir en détail le phenomène, cliquez ici! http://www.youtube.com/watch?v=fx9x7xnK0Ho